Où vont les Parisiens qui quittent la capitale ?

Les confinements qui se sont succédé ont convaincu un grand nombre de Parisiens de l’intérêt d’un déménagement. Où envisagent-ils de poser leurs valises ? Entre la grande ou petite couronne et la province, les choix de ces exilés sont variés. L’étude menée par SeLoger répond à toutes ces questions.

Les Parisiens qui désirent acheter un bien immobilier quittent la capitale

Le marché de la vente immobilière en France s’est vu impacter par la crise sanitaire. Les Parisiens veulent acquérir un bien immobilier pour changer leur cadre de vie. 54 % d’entre eux envisagent d'abandonner la capitale pour rejoindre un autre département. 40 % des acheteurs qui ont leur propre propriété prévoient de sauter le pas. Cet intérêt pour l’éloignement a été soutenu depuis la pandémie. Avant la crise, le taux des Parisiens acquéreurs en dehors de la capitale était de 48,7 %. Actuellement, celui-ci connaît une augmentation de 11 %.

Où vont les Parisiens qui s’installent en Province ?

Certains Parisiens qui souhaitent concrétiser un projet de bien immobilier veulent aller en dehors des limites de l’Île-de-France. Marseille, Bordeaux et Nice en sont de bons exemples. Les territoires les plus demandés sont la Gironde (7 %), les Bouches-du-Rhône (8 %) et les Alpes-Maritimes (9 %). Même si ces départements occupent les premières places, d’autres sont apparus sur la liste. La Haute-Savoie, l’Hérault, et le Morbihan en font partie.

La Grande Couronne, une destination prisée

Selon Barbara Castillon Rico, Responsable chez SeLoger et Meilleurs Agents, 50 % des Parisiens acheteurs entament des recherches immobilières en région parisienne, Petite et Grande couronne. Une grande majorité d’entre eux optent pour les départements proches de Paris tels que : les Hauts de Seine (42 %) et la Seine-Saint-Denis (17 %). Le Val-de-Marne entre aussi en lice avec un taux de 20 %. L’intérêt des Parisiens pour la petite Couronne a baissé. En revanche, la Grande Couronne accuse une meilleure attractivité comme en témoigne ce dynamisme : les Yvelines (+35 %), la Seine et Marne (+23 %) et le Val d’Oise (+58 %).

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